Secteur équipement du SNEP: visite des installations sportives Collège Eluard, Port de Bouc

Notre responsable académique du secteur équipement a réalisé une visite au collège Paul Eluard.

En vue de la nouvelle construction du collège Paul Eluard de Port de Bouc, Mme la chef d’établissement a accepté que l’équipe EPS invite le SNEP FSU Aix Marseille secteur Equipement .

L’objectif est de faire le point des installations sportives actuelles ;des installations sportives ,mises en place par la mairie pour le fonctionnement de l’EPS et des installations sportives prévues par le Conseil Départemental 13 dans le nouvel établissement. LIRE LE COMPTE RENDU COMPLET

Le SNEP présent au rassemblement du mercredi 17 mars devant la DSDEN 13

Le SNEP était présent  devant la DSDEN 13 pour réclamer plus de moyen pour l’éducation. 

A la rentrée prochaine, 60 emplois de professeurs seront supprimés. Le recours aux heures supplémentaires devient la norme. Or de nombreuses HSA ne sont pas assurées. Les DHG de nombreux établissements sont impactées par cette volonté de réduction des dépenses publiques: suppression de poste, poste à complément de service….

Pour rappel, La France est un de pays de l’OCDE dont les dépenses publiques pour l’éducation sont les plus faibles. « La dépense publique d’éducation est inférieure en France à la moyenne de l’OCDE. Le pays se situe dans les dépenses les plus faibles avec 7.8% des dépenses publiques quand la moyenne est au dessus de 9.8. L’écart est particulièrement net au primaire (2.1 contre 3.4). Depuis 2012, la dépense annuelle d’éducation par élève évolue nettement moins vite en France (+0.3% ) que dans l’OCDE(+1.3%) » (Extrait article Café pédagogique du 8/09/2020).

Pour exprimer votre colère et réclamer des moyens, un rassemblement est organisé le jeudi 25 mars devant le rectorat d’Aix à 11h. Soyons nombreux pour se faire entendre!

 

Le SNEP-FSU Aix-Marseille reçu par le secrétariat d’état à l’éducation prioritaire

COMPTE RENDU de l’entrevue du Jeudi 11 mars 2021 à la DSDEN 13

Résumé interventions du SNEP:

  • Réduction des effectifs de classe à 16 élèves par classe en éducation prioritaire.
  • La fuite vers les établissements du privé accentue  les difficultés en éducation prioritaire, nous avon réclamé l’arrêt du financement des établissements privés. En attendant cette décision, l’école privée doit être financé au prorata de l’intégration d’élèves en difficulté scolaire ou issus de milieux défavorisés.
  • Prise en charge  par l’état de 50% du prix de la licence UNSS en REP et REP+: nous avons souligné l’importance de l’AS pour la pratique sportive des filles dans les quartiers défavorisés.
  • Nous avons réclamé un enseignant d’EPS supplémentaire (en surnuméraire) par établissement REP et REP+ afin de permettre une vraie politique publique d’éducation physique ne se résumant pas à du gigotage de 30min.

A l’occasion de la visite dans les Bouches-du-Rhône de Mme Elimas, secrétaire d’Etat chargée de l’Education Prioritaire, la FSU a été reçue le jeudi 11 mars 2021, par la conseillère sociale de celle-ci (Mme Vilacéque) pour évoquer les problématiques liées à l’éducation prioritaire.

La FSU (SNES, SNEP, SNUEP et SNUipp) a plaidé pour un élargissement et un renforcement de la politique d’éducation prioritaire au regard de l’aggravation de la crise sociale dans le contexte. La situation justifie le retour ou l’entrée de plusieurs écoles, collèges, lycées, lycées professionnels, dans le périmètre de l’éducation prioritaire. Elle justifie aussi le recrutement de maitre.sse.s spécialisé.es dans les écoles pour prendre en charge la difficulté scolaire et l’abaissement des effectifs par classe.

La conseillère a annoncé qu’il n’était plus prévu de revoir la carte de l’éducation prioritaire avant 2023 et que la révision de celle-ci se ferait en cohérence avec la révision de la carte des quartiers « QVP », quartiers politiques de la ville. Les labels REP + et REP seraient donc maintenus jusqu’à cette date. En conséquence, la conseillère explique que les CLA, contrats locaux d’accompagnement, n’ont pas vocation à se substituer aux REP, mais seraient conçus comme un dispositif supplémentaire ayant vocation à soutenir certains projets menés dans des écoles ou établissements ayant des caractéristiques proches de celles des établissements de l’éducation prioritaire. Les CLA ne doivent pas être compris comme un label supplémentaire mais comme un dispositif évolutif (contrats de 3 ans) de financement de projets ponctuels.

La FSU a souligné la nécessité de pérenniser les moyens afin d’inscrire les politiques éducatives dans la durée, et a souligné le risque de voir les CLA se substituer au label académique de l’éducation accompagné, qui justement a vocation à sanctuariser les moyens des anciens établissements ZEP, dont les lycées et lycées professionnels et dont elle réclame l’intégration à la carte de l’Education prioritaire nationale. Par ailleurs, elle réitère son attachement au principe de la labellisation des écoles sur critères sociaux transparents et son opposition au principe de la contractualisation dans l’attribution des moyens. La conseillère évoque pour l’académie un schéma de l’éducation prioritaire à 4 cercles : 3 labels (REP+, REP, Educ Acc), et un 4° cercle : les CLA.

En réponse au questionnement de la FSU sur les compensations concédées aux collègues en contrepartie de la pénibilité du travail en éducation prioritaire : la ministre confirme la fin du dispositif transitoire ZEP pour les lycées qui sont sortis de l’EP en 2015, l’attribution d’une IMP de « maintien du pouvoir d’achat » n’ayant pas vocation à perdurer au-delà de cette année scolaire (nous pensons qu’elle doit être proroger tant que la carte n’est pas revue), et évoque la possibilité de favoriser les promotions pour les collègues concernés par des CLA.

La FSU a dénoncé la concurrence déloyale des établissements du privé et fait valoir ses analyses sur la dégradation de la mixité sociale dans les établissement, souligné la détérioration de la Dépense Intérieure d’Education au fil des ans, plaidé pour le maintien des 18 journées de concertation/formation dans les écoles REP + et proposé la prise en charge du forfait UNSS par les fonds sociaux, eu égard à l’importance éducative du sport scolaire dans les quartier défavorisés.

Nous avons en outre dénoncé l’opacité dans la gestion des crédits et des projets dans le cadre des Cités Educatives et alerté sur la dégradation du climat aux abords des établissements dans certains quartiers de Marseille et des villes du département, dans un contexte où la pandémie et la réduction d’activité des lieux de vie et de socialisation habituels ou officiels favorisait le développement de cadres de socialisation parallèle.

Exigeons 1500 postes au CAPEPS 2020/2021

Projet de loi de finances 2021 : le gouvernement accentue la saignée dans le second degré !

Interpellez votre député en 3 clics et en 2 minutes pour exiger davantage de moyens humains pour l’EPS.
Le projet de loi de finances pour 2021 vient de sortir. Il nous permet de nous projeter sur la rentrée 2021, notamment au regard du bilan de rentrée qui s’avère catastrophique.
 
A la rentrée 2020, nous faisons le constat :
– d’effectifs par classes qui explosent (il n’est plus rare de trouver des groupes à plus de 27 en éducation prioritaire, à plus de 32 en collège, à plus de 37 en Lycée et LP).
– du manque de recrutements : dans 10% des établissements, il manquait un enseignant d’EPS pour assurer des horaires obligatoires (exemples ici)
Les conditions d’apprentissages des élèves se dégradent ainsi que les conditions de travail des enseignant.es d’EPS. Après un peu plus d’un mois, la fatigue se fait plus que sentir dans les établissements et les salles des profs !
 
A la rentrée 2021, 28 000 élèves de plus sont attendus dans le second degré, le projet de budget prévoit 1800 suppressions d’emplois ! Moins d’enseignant.es dans les établissements, plus d’élèves par classe, une rentrée « normale » pour le Ministre. Pour « compenser » les suppressions de postes, on va demander une nouvelle fois aux personnels de travailler plus en imposant des heures supplémentaires. (communiqué Projet de budget 2021 – Priorité au sport et à l’EPS ?)

A cette rentrée, les personnels tiennent déjà le système éducatif à bout de bras par manque de moyens humains et matériel. Le projet de budget 2021 prévoit d’aggraver une situation qui pèse sur la qualité du service public mais aussi sur la santé des personnels déjà sous tension. Recruter est une urgence pour tout le système éducatif et cela doit passer par une revalorisation des métiers, notamment car la crise du recrutement se poursuit dans plusieurs disciplines.

La discussion sur le projet de loi de finance débute le 12 octobre à l’Assemblée Nationale. Il est donc urgent d’agir massivement, avec les parents d’élèves, les étudiants STAPS et les élu.es pour exiger des moyens supplémentaires pour l’école.
Nous vous appelons à interpeller les parlementaires (députés et sénateurs) en demandant des audiences et en leur envoyant massivement des mails en spécifiant dans le texte la situation vécue dans votre établissement ou université (texte modifiable, cliquez sur le bouton ci-dessous). Le SNEP-FSU s’adressera aux groupes parlementaires sur cette question budgétaire.

Soyons offensifs, exprimons nos besoins pour imposer des choix tournés vers l’avenir et l’éducation !

Circonscriptions 13

Circonscriptions Marseille